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15 mai mesures inacceptables, grêve nécessaire


 

Le premier ministre a annoncé mercredi 16 avril la poursuite du gel du point d’indice jusqu’en 2017.

Cette politique d’austérité salariale à l’égard des agents publics, entamée déjà depuis 4 ans entraîne une baisse incessante de leur pouvoir d’achat.

Parce que c’est inédit et inacceptable,

la FEP – CFDT appelle

tous les personnels de l’Académie de Grenoble

à faire grève le jeudi 15 mai

dans le cadre de l’appel intersyndical Fonction publique.

Le gouvernement doit accepter de mettre de l’antigel dans le moteur de sa politique salariale en :

- revalorisant le point d’indice

- ouvrant des négociations sur la rémunération des agents de la Fonction Publique

- garantissant des emplois publics de qualité à la hauteur des besoins.

Les lieux de mobilisation dans chaque département :

- Drôme : rassemblement à 14 heures devant le siège du MEDEF à Guilherand-Granges

- Haute-Savoie : rassemblement à 14 heures devant la préfecture à Annecy

Si vous êtes professeur d’école ou instituteur, pensez bien à déposer votre déclaration d’intention au plus tard le 12 mai à minuit.

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GIPA – Une bonne et mauvaise nouvelle


Bonne, car vous pouvez avoir droit à une prime. Mauvaise, car alors cela signifie que votre pouvoir d’achat a diminué…

Pour connaitre votre Gipa 2014, utilisez le simulateur :

http://www.cfdt.fr/upload/docs/application/vnd.ms-excel/2014-03/gipa_2014_2014-03-24_18-48-6_425.xls

La Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), instituée en juin 2008, redistribue une prime pour tous les fonctionnaires titulaires et les agents non titulaires employés de manière continue, qui ont perdu du pouvoir d’achat sur une période de 4 ans. Ainsi, l’indemnité qui sera calculée en 2014 concernera la période  du 31 décembre 2009 au 31 décembre 2013.

Montant de la prime

C’est un système de calcul sur 4 ans de l’évolution de votre traitement (traitement indiciaire brut) comparée à l’augmentation des prix de la consommation. Vous serez bénéficiaire d’une prime si l’évolution de votre salaire indiciaire est inférieure à 6 ,3 %  sur ces 4 ans. La formule de calcul est déterminée par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008.
Initialement prévue pour ceux qui étaient « bloqués » en fin de grille, la GIPA remplit toujours cet office

Mais fait nouveau, même avec un changement d’indice en 4 ans, certaines catégories sont aussi concernées.

L’avancement ne compense plus l’inflation

Le dispositif GIPA met donc en évidence qu’avec le gel du point, l’avancement dans la carrière ne permet plus, pour certaines catégories, de compenser l’inflation. S’il faut apprécier le déclenchement de ce mécanisme au niveau individuel,  pour la Fep CFDT il s’agit d’une sérieuse alerte qui devrait engager immédiatement des négociations salariales pour l’ensemble de la profession.
L’ UFFA CFDT, regroupant l’ensemble des fédérations de la fonction publique, estime que ce dispositif individualisé de compensation des pertes de pouvoir d’achat a vocation à disparaître au profit d’une revalorisation des déroulements de carrière. À défaut, s’il devait être maintenu, il devrait s’appliquer à tous les agents, quel que soit leur statut (titulaire ou non), quelles que soient les règles régissant leur rémunération (référence à un indice ou non), quel que soit leur grade, quel que soit leur échelon.
Conformément à son attachement au principe de carrière, la CFDT agira pour que la future architecture statutaire et les mesures générales d’augmentation du pouvoir d’achat rendent inutile tout dispositif compensatoire.

La Gipa est soumise aux cotisations sociales (CSG, CRDS et contribution solidarité), à l’Erafp et à l’impôt sur le revenu.

Gel Avancement ?


Gel ou pas gel…de l’avancement et des primes ? C’est la question que toutes les organisations syndicales engagées dans la Fonction publique se posent. Pour la CFDT, l’UFFA avait déjà réagi via un communiqué. En voici un autre mais cette fois il est signé non seulement de l’UFFA (CFDT Fonction publique) mais également de toutes les autres OS de la Fonction publique.

COMMUNIQUE Gel Avancement 13 02 2014

et le lendemain, le courrier de réponse du 1er Ministre

lettre premier ministre avancement

Pouvoir d’achat – Courrier au 1er Ministre – gel du point FP depuis 2010


Paris, le 13 décembre 2013

Monsieur Jean-Marc Ayrault
Premier Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75700 Paris

 

Monsieur le Premier ministre,

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGC, CGT, FAFPT, FSU, SOLIDAIRES et UNSA de la Fonction publique ont organisé, cette semaine, dans tous les départements, des initiatives d’alerte sur le pouvoir d’achat des agents de la Fonction publique.

Le gel de la valeur du point d’indice depuis le 1er juillet 2010 a considérablement dégradé le pouvoir d’achat des agents. L’INSEE, dans un rapport publié cet été, a d’ailleurs mis en évidence une dépréciation des carrières et un tassement des grilles qui ont atteint des niveaux insupportables. Il est maintenant incontestable que les salaires moyens ont baissé dans la Fonction publique.

Or, la reconduction de ce gel est annoncée pour 2014. Cela aggravera la situation pour tous les personnels quels que soient leur statut et le versant dont ils relèvent. Cette conséquence désastreuse n’est pas un fait isolé car la politique d’austérité qui perdure et concerne les millions d’agents de la Fonction publique s’avère chaque année plus pénalisante : les bas salaires se multiplient, près d’un agent sur 5 touche une rémunération proche du SMIC et les déroulements de carrière sont souvent inexistants.

Les organisations syndicales de la fonction publique signataires de ce courrier, revendiquent des mesures générales, notamment par l’augmentation de la valeur du point, pour assurer la progression du pouvoir d’achat (et lutter contre l’érosion des carrières) ; une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications et une amplitude réelle des carrières.

Les organisations syndicales ont demandé à être reçues par la Ministre de la Fonction publique pour exiger l’ouverture d’un réel espace de négociations sur les rémunérations et débattre de mesures générales permettant de mettre un terme aux pertes de pouvoir d’achat.

Madame la Ministre, nous a informé qu’elle n’était pas en mesure de pouvoir répondre favorablement à notre requête.

C’est pourquoi nous nous adressons à vous, Monsieur le Premier Ministre, pour que, conscient d’une situation qui ne peut perdurer, vous mettiez fin au gel des salaires des agents de la Fonction publique.

C’est une attente forte des 5 millions d’agents qui chaque jour font vivre les valeurs et les services publics.
C’est une question de reconnaissance de leur travail, c’est aussi une mesure de valorisation du rôle de la Fonction publique.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de nos salutations respectueuses.

CFDT Fonctions publiques
Brigitte JUMEL
CFTC-FAE
Denis LEFEBVRE
CGT Fonction Publique
Jean-Marc CANON.
FA-FPT
Bruno COLLIGNON
FSU
Bernadette GROISON
Solidaires Fonction publique
Thi-Trinh LESCURE
UNSA Fonction publique
Guy BARBIER
CGC Fonctions publiques
Vincent HACQUIN

Négo Personnel Ogec


Le recours des employeurs  pour faire appliquer une Convention Collective régressive :

– jour de carence

– augmentation du temps de travail non compensé

– et autres régressions

 n’a pas abouti.

Aujourd’hui les  employeurs font une recommandation obligatoire à partir du 1° avril 2013

–        Maintien du salaire en cas de maladie.

–        Maintien du salaire pour événements familiaux

–        Maintien du salaire en cas d’absence pour enfant malade.

–        Exonération des contributions des familles maintenue.

–        Prise en charge des frais de restauration maintenue.

Recommandation sur laquelle les représentants du personnel doivent donner leur avis.

 

Nous attendons de nouvelles avancées  ou l’aboutissement de notre recours juridique.

 

Questions ?  informations complémentaires ?

Nadine AMBLARD nadine.amblard@laposte.net

Fabienne Breysse Monteil: ardeche@fep.cfdt.fr  06 95 30 21 67

J.C. Eichenlaub : jc.eichenlaub@gmail.com  06 71 700 633

 

Réforme des « rythmes »


Réforme des rythmes scolaires

Lettre ouverte aux enseignants sous contrat

 

Vous serez peut-être gréviste le mardi 12 février pour manifester vos craintes quant à la mise en œuvre de la réforme ou votre déception au regard de ce que vous en attendiez.

Nous le comprenons et c’est la raison pour laquelle nous avons déposé, auprès du ministère de l’Education nationale, un préavis de grève.

Pour autant, la Fep-CFDT n’appelle pas à la grève. Pourquoi ? En aurait-t-elle peur ? Ce serait mal la connaître que de le penser. Ne veut-elle pas heurter un gouvernement de gauche ? Bien sûr que non, l’action menée contre son attaque en règle de notre régime additionnel de retraite en atteste. Alors, pourquoi ?

Si, cette grève avait pour unique objectif de revendiquer haut et fort une bonne application de la réforme en faveur des élèves et des enseignants, la Fep-CFDT aurait sans doute été dans la rue, le 12 février.

Mais au lieu de cela, certaines organisations syndicales, celles qui d’ailleurs ont initié le mouvement, appellent à la grève pour combattre le projet de programmation et d’orientation sur l’Ecole et pour demander le retrait de la réforme sur les rythmes scolaires. Or, la Fep-CFDT est favorable à la rénovation de l’Ecole et à la modification des rythmes scolaires. Certes, la réforme engagée est bien trop modeste. Mais la faire reculer serait nous condamner à ne plus pouvoir évoquer ce sujet durant de longues années.

D’autres organisations appellent à la grève pour remettre « les compteurs à zéro » oubliant sans doute le travail de réflexion mené depuis juin dernier et les résultats que certaines organisations syndicales ont réussi à obtenir au bénéfice de l’ensemble des acteurs du système éducatif : réduction du face à face pédagogique, plus grande reconnaissance des autres tâches, contenu des APC, principe d’une revalorisation…

La grève dans ces conditions ? Oui mais pour qui ? Oui mais pourquoi ? Et pour quoi obtenir ? Et dans tout cela, que pèse la voix des enseignants sous contrat et surtout sera-t-elle entendue ?

Nous, Fep-CFDT, voulons une bonne application de la réforme des rythmes scolaires. Et une bonne application de la réforme, c’est

  •  Mettre en place une organisation scolaire en concertation avec les personnels.
  •  De prendre le temps de la penser et la concevoir.
  •  D’alléger significativement la journée des élèves, c’est bien l’objectif affiché de la réforme.
  •  Ne pas accroître davantage, et au contraire réduire la charge de travail des enseignants.
  •  Obtenir des activités périscolaires de qualité.
  •  Conduire les municipalités à reconnaître les établissements privés sous contrat au même titre que les établissements publics.

 

Parallèlement à cela, nous devons obtenir la garantie :

  •  D’une revalorisation salariale.
  •  De la révision rapide des programmes en vue de leur allégement.

 

Nous pouvons gagner cela si nous agissons conjointement, et en premier lieu dans nos établissements.

Nous avons, pour notre part, adressé au ministre de l’Education nationale une lettre ouverte pour exprimer ces attentes.

Mardi 12 février, nous vous proposerons de les exprimer à l’adresse des représentants de l’Administration et de l’enseignement privé par une motion que nous vous demanderons de valider

Ogec – Clarification – fevrier 2013


PERSONNELS OGEC :

         CLARIFICATIONS SUR LA SITUATION ACTUELLE

Ce sont bien les employeurs, et eux seuls, qui ont dénoncé votre Convention Collective en mai 2011.

C’est donc de leur fait si votre Convention Collective n’existe plus à ce  jour.

L’objectif était évidemment d’imposer, au terme de la négociation, une nouvelle Convention Collective supprimant ou réduisant gravement vos avantages dans la Convention précédente.

Or, certains employeurs, non contents de vouloir vous « manger la laine sur le dos », sont en plus de mauvaise foi  .

Ils vous disent, à tort, que c’est parce que la CFDT n’a pas voulu signer l’accord au rabais du 13 décembre dernier que vous perdez aujourd’hui certains avantages.

C’est FAUX ! Si ces avantages sont perdus, c’est parce que les employeurs :

ont dénoncé unilatéralement votre Convention Collective.

– ne veulent pas en négocier une nouvelle acceptable pour les salariés !

Rien n’oblige un employeur à supprimer ces avantages dans son établissement.

Un employeur a toujours le choix d’accorder davantage que la stricte application du Code du Travail (pour les jours de carence en cas d’arrêt maladie, par exemple).

Et rien n’empêche des salariés d’une même entreprise de se regrouper et de s’organiser pour imposer à leur employeur la renégociation de ces avantages…

 

La FEP-CFDT : la transparence de vos droits 

Réunion d’information ouverte à tous

Mercredi 20 février-16h,

Maison des Syndicats-VALENCE